La motteau

Au début, il n’y avait pas grand chose. Quelques bouts de bois ébauchés, presque taillés à la hache (en fait avec une scie japonaise) On distingue néanmoins le corps de l’engin ainsi que ce qui va se révéler comme étant les roues. Le corps est constitué de plaques de bois composite, assemblées verticalement par collage. L’ensemble est ensuite ébauché à la scie, puis affirmé aux ciseaux (à bois).

Les voici toutes fraîches sorties de tournage et pourraient parfaitement fonctionner ! Entorse faite ici à l’esprit arty-sculpeur de ce type de travail. Toutes les pièces rondes sont faites à la machine (roues, phares, compteurs…).

Le design de la prestigieuse pétoire prend corps. Passés les coups de ciseaux, c’est au tour du ponçage et des premières finitions à l’aide de petites cales faites pour ces formes. Et quelles formes : que de la grâce !
Puis ensuite viennent les premiers vernis. On tient le bon bout !

Après les classiques allez-retours ponçage-enduit, c’est au tour des premières couches de peinture. Le corps de notre turbinesque engin nécessite 5 passes d’enduit et 4 couches de peinture.