La carrosserie est faite de plaques de bois composite préalablement assemblées sur chant puis collées/pressées. Elle est composée de trois pièces taillées dans la masse et les formes sont obtenues par découpe successives par sciage et ciseaux à bois adoucis par quelques coups de râpe. Une authentique sculpture en somme !

Du point de vue design, on notait qu’une ligne trop arrondie aurait par trop occidentalisé notre engin. Nous sommes donc intervenus en ajoutant un poil de facettage sur quelques parties clé de la carrosserie. L’arrière l’illustre bien.

Alors, contrairement à la motteau dont par exemple les roues sont intégralement en plexiglass tourné. Ici, pas de concession, elles sont en vrai bois d’arbre !

Entre mille coups de ciseaux et de râpes le dessin s’affirme. Il n’est guère évident de passer de l’illustration à la mise en forme. Tout particulièrement lorsque l’on cherche comme ici à donner de l’élégance “lourde” à la soviétique, (ou du moins révélée à travers la vision qu’en a notre équipe de fer)

Petit à petit, on approche. De la lime aux ciseaux puis à la cale, les outils changent selon le niveau d’affinage. Ici pas de technique académique. Les mains et tout outil, pourvu qu’au bout ce soit beau. Mais quoi qu’on en dise, les techniques classiques ont du bon !

Qu’on qu’on en dise, sculpture, bois ou pas une voiture, c’est une carrosserie et une carrosserie c’est lisse comme la peau d’un nouveau-né et donc ça brille!
Premier passage d’enduit cellulosique, premières brillances

Le surfaçage est en générale une phase à la fois prometteuse et parfois inquiétante. Promesse de la forme et angoisse du défaut !

Huit passages d’enduit sont nécessaires à l’obtention d’une surface lisse et pratiquement sans défauts. Avec évidemment une bonne séance de ponçage entre chacune des couches

De couche en couche, brillance et lissage s’affirment.

De couche en couche, l’effet de brillance et de lissage s’affirme.

Une fois les tôles d’aile posée et la prise d’air frontale taillée, la voiture a désormais sa personnalité !

Pour finir coté habillage, on a quand même fait les jantes et les portières en plexi, ce qui donne une belle netteté à l’ensemble

Et ça comment à être concluant.
Bis repetita, on ponce légèrement en vue des couches à suivre, tout comme l’enduit.. On aura au final 4 couches de peinture

Vue du dessus pour voir si la première couche est bien répartie et qu’il n’y a point de ces atroces peaux d’orange, ou pire, de poudrage de la peinture aux endroits “escarpés”

Les roues subissent le même traitement que la carrosserie, un feuilleté d’enduit, de vernis, et laque polyuréthane